Je reproduis ici un texte explicatif :
Depuis le début des années 1970, Lois Weinberger milite en faveur d’une végétation spontanée. Rétif aux plantations et désherbages volontaristes comme aux idéaux de pureté et d’épuration afférents, l’artiste plaide pour la mauvaise herbe, la marge et l’interstice. Les visées de Weinberger sont en fait plus politiques que botaniques, car à travers la dynamique des espèces indigènes et néophytes c’est la lutte du natif et de l’immigré qu’il évoque, et ses problématiques identitaires et migratoires. Des processus d’hybridation, de colonisation et de parasitage s’accomplissent en vue d’une indistinction progressive du « sauvage » et du « cultivé », car chez Weinberger, c’est la plante adventice, invasive et vivace qui gagne.
Des seaux en plastique sont disposés sur une surface de béton, remplis de terre provenant d'un terrain vague. Cette terre
contient des graines / le travail va donc se développer par lui même. Végétation spontanée. Avec le temps, tout ce qu'il restera des pots sera des fragments / plastique incolore sur une zone envahie par les herbes. Ceux-là aussi finiront par se dissoudre et les fleurs seules se souviendront de leur couleur initiale. Plus tard, mon travail ne sera plus guère remarqué / le créateur aura disparu.
Autre forme d'art, moins officiel celui-là, ce mur trouvé par hasard.
Il s'en passe des choses du côté de la gare!! Après les cochons roses côté nord voici les bacs jaunes côté sud, et les explications en prime!!
RépondreSupprimerHeureusement que tu les as jointes car lorsque j'ai vu "Lois Weinberger" je me suis bien demandé qui était ce personnage ( je suis inculte et en suis bien contrite... mais bon...)
Cela me plaît bien...mais cela reste à creuser.. c'est normal y'a de la terre :))
Quant aux tags, cela me hérisse le poil!!
Cependant, j'avoue avoir vu sur des murs des oeuvres d'art... c'est pourtant vrai...
Moi, j'aime bien les tags, mais bien sûr, je reconnais qu'ils ne sont pas tous beaux, et je n'aimerais pas du tout qu'ils soient faits sur les murs de ma maison. Je l'avoue!!!
RépondreSupprimerPar contre, lorsqu'ils décorent le rideau de fer d'un magasin ou un mur de chantier, j'aime. Il y a de la graine d'artistes, sur ces murs, et j'espère sincèrement qu'ils trouveront leur chance.
Quant à l'art, plus officiel, comme tu dis, j'ai du mal à comprendre ces artistes.....
Oui, je dois avouer que j'ai un peu de mal avec les seaux de terre, mais on verra bien ce que cela donnera lorsque les plantes auront poussé. J'emploie effectivement le terme "art officiel" dans un sens un peu péjoratif... J'aime bien l'art contemporain, mais je suis assez difficile. Dans certains cas, cela me semble un peu n'importe quoi...notamment lorsqu'il faut lire un texte assez alambiqué qui cache une idée basique sous des propos pompeux pour comprendre.
RépondreSupprimerPour les tags : un mur décrépit, comme laissé à l'abandon, des tags, affirmations individuelles et simplistes d'une identité, affirmation de soi par des individus sans grandes idées, comme un marquage de territoire. Aucune volonté de faire oeuvre et cependant un résultat qui me semble étrangement esthétique et qui pourrait aussi ne pas l'être.