À propos


Pourquoi ce blog ?

Longtemps, j’ai trouvé étrange de se montrer sur internet. Il me semblait que c’était le signe d’un orgueil un peu trop développé. Par ailleurs, il y avait tant de personnes qui faisaient les choses bien mieux que moi, qui les disaient avec plus de compétence, que l’idée de bloguer ou de réaliser un site me semblait inutile.
Mais il n’est pas possible de prendre sans rien donner. Les sites, les blogs que j’aime ne sont pas toujours les mieux réalisés. Donc, voici, au cas où cela pourrait intéresser un visiteur de passage, quelques photos, quelques textes et quelques liens, seulement pour les partager. 


Enfin, ce blog est un aide-mémoire bien plus efficace qu'un album photo. Il m'oblige à mettre de l'ordre dans tout ce que je peux ramener d'une balade, les photos, mais aussi ce que j'ai pu apprendre, et mes émotions. Il garde la trace des chemins parcourus, me permettant de les emprunter de nouveau, presque dans la même foulée. Il n'est rien de plus qu'un peu de poussière des sentiers. 





Pourquoi sept lieues ?

Sept lieues, cela ne fait pas beaucoup... Une lieue, c’est à peu près la distance que peut parcourir un homme à pied en une heure. Au cours du temps, la mesure a varié, valant, selon l’époque et l’endroit, un peu moins ou un peu plus de quatre kilomètres. Qu’une mesure puisse ne pas être exacte me ravit. Je crois que j’aime cette imprécision. 
Sept lieues, donc, cela ne fait jamais qu’une trentaine de kilomètres, pas grand chose en somme, pas bien loin. Juste un petit périmètre autour de chez soi. Il y a beaucoup de petites aventures à vivre à côté de chez soi, des voyages en terre inconnue, vers des époques lointaines dont les traces affleurent encore à la surface, vers des hommes qui vivent d’autres travaux et d’autres rêves que les nôtres.    

Chausser des bottes de sept lieues, c’est aussi avoir la possibilité de partir bien plus loin. On dit qu’il y a deux façons de voyager. L’une, c’est de partir, c'est-à-dire de s’éloigner de ce qui est connu, de chercher le dépaysement et, l’espace d’un voyage, l’oubli de ses problèmes. L’autre, c’est d’arriver, d’aller vers un lieu et des hommes, à leur rencontre. Je ne suis pas un voyageur. J’aime mon chez-moi et son confort. Pour autant, je suis curieux du monde dans lequel je vis.    



La photo.

Dès le commencement, la photographie a été associée au souvenir. Prendre une photo, c’est figer un instant. C’est essayer qu’une image contienne ce que l’on a ressenti à ce moment-là. Bien plus, c’est l’intention d’arriver à le partager. C’est tenter de montrer, à proprement parler, sa vision du monde.
Les photos sont le résultat de nombreux choix : du sujet, du lieu, de l’instant, de ce qui est dans le cadre et de qu’on laisse dans le hors champ, mais aussi de choix techniques lors de la prise de vue et lors du développement. Pour tout cela, j’essaye de faire pour le mieux, et je suis généralement assez insatisfait du résultat (mais pas toujours).
Que l’on ne s’y trompe pas, je prends assez peu de photos. D’abord parce que je ne vois pas le monde à travers un appareil et que je n’aime pas passer mon temps à appuyer sur un déclencheur, mais aussi parce que, souvent, je choisis de ne pas photographier. Juste de vivre dans le bonheur de l’instant.