mardi 29 septembre 2009

Rennes au petit matin

Rennes toujours, au petit matin. Près des champs libres, dans ce passage désert, la lumière électrique éclaire un paysage connu et le rend différent.  Pendant ce court moment entre l'été et l'hiver, entre le jour et la nuit, la ville est chaque jour nouvelle et surprenante. Bientôt tout sera sombre.
Profitons du moment...






vendredi 25 septembre 2009

un matin à Rennes

7h44. Le train vient d'arriver en gare de Rennes. Au dessus de la place le ciel est d'un bleu sombre qui promet une belle journée, mais, pour l'instant, il fait encore un peu frais.
Tous semblent pressés.
Je prends le temps de sortir un appareil photo ; j'y pensais depuis quelques jours, séduit par les lumières de la ville.
Une photo, une seule, persuadé qu'elle serait ratée.


dimanche 20 septembre 2009

Les journées du patrimoine 2009 à Montfort-sur-Meu





Le temps devait être pluvieux ou, au minimum, incertain. Pas de grande balade sur les chemins, donc, mais une visite à Montfort-sur-Meu, à l’occasion des journées du patrimoine.  C’était aussi, par hasard, le jour de la braderie.


La tour du Papegault, qui date de 1389, abrite aujourd’hui l’écomusée. Sur quatre étages, il est possible d’apprendre l’histoire de Montfort, de se renseigner sur la légende de la cane et de voir à quoi ressemblaient les costumes locaux. Je n’en dis pas plus, il suffit pour se renseigner plus avant de visiter, par exemple, le site de la commune.


Au travers des vitres à petits carreaux, la ville apparaissait, floue, incertaine, intemporelle. Seuls les néons et les installations vidéo me ramenaient à un présent bruyant, gâchant tout ce qui aurait pu recréer une atmosphère propice à la rêverie.

Du chemin de ronde (appuyer sur le bouton pour actionner la porte, celle-ci restera ouverte 20 secondes...), enfin à l'écart de ces artifices que certains pensent pédagogiques, le regard plonge vers des jardins secrets.




La braderie se tenait près de là. Beaucoup de monde en ce début d'après-midi, beaucoup de vêtements et de jouets. Je ne cherchais rien, que l'atmosphère de ces vides greniers où les gens se reconnaissent et discutent, regardent sans acheter, ou, au contraire, se promènent les bras chargés d'affaires glanées ici et là.



Un peu plus loin, au pied de la tour et de l'église, sur ce qui fut l'étang de la cane, à côté de la partie qui est devenue le grand parking d'un petit supermarché, on retrouve un semblant de calme.

Un groupe se promène, attentif, écoutant les explications d'un guide. J'imagine que celui-ci raconte, de façon bien plus vivante que tous les magnétophones de l'écomusée, l'histoire des lieux.




samedi 19 septembre 2009

souvenir d'été

Un soir d’été, à la campagne. Le soleil est déjà bas sur l’horizon, et tout se teinte d’une lumière chaude et orangée. Les blés sont moissonnés, les champs ont conservé cette couleur vive qui ne durera pas. Le ciel est encore bleu.

 La photographie restitue un temps qui n’est plus. Elle a l’air d’un souvenir, de moins en moins défini et qui prend une apparence un peu irréelle.










mardi 15 septembre 2009

Le Lou-du-lac

Je suis arrivé un peu par hasard, au cours d’une promenade, dans le petit village (une centaine d’habitants) du Lou du Lac. La paroisse est, parait-il, très ancienne. Son nom viendrait du breton louc’h (lac ou étang creusé de main d’homme). Cela ressemble au loc’h écossais, mais j’ai eu beau regarder le lac avec attention, je n’y ai pas vu Nessy... On dit en revanche qu’une ancienne église se trouverait sous les eaux du lac et que l’on entendrait quelquefois résonner ses cloches.
Du château médiéval, il ne reste, j’imagine, que la tour près de chapelle.

la tour
la tour et la chapelle

dimanche 13 septembre 2009

Un été à Rennes

La photographie argentique a cet avantage sur la photographie numérique qu’elle nous impose un autre rapport au temps. Rien n’est immédiat : on ne peut pas voir la photo sur-le-champ et l’attente efface un peu nos souvenirs.
Ainsi, je redécouvre maintenant ces images de Rennes en été. Les rues et les places sont vides, personne non plus sur les transats place de la mairie. Le temps y est peut-être pour quelque chose...
Voici donc, comme un souvenir, ce qu’il me reste d’un été pluvieux à Rennes.

(enfin, pluvieux : pas toujours)

samedi 12 septembre 2009

Une promenade en forêt

La forêt de Montauban (de Bretagne !) n’est pas très grande. Le lieu est cependant idéal pour une promenade rapide un dimanche après-midi à la fin d’été. On marche alors au milieu des pins (principalement) dans une fraicheur relative.

Ici et là, la lumière crée une atmosphère merveilleuse dont il est difficile de rendre compte en photographie, tant notre sentiment est subjectif. Il faut alors faire appel à un peu de technique pour essayer de dire ce que l’on ressent...



dimanche 6 septembre 2009

Le chêne à Guillotin



Un matin à la fin de l’été. Le temps est frais et des nuages encombrent le ciel. Enfin, en arrivant près du chêne à Guillotin, un rayon de soleil...


Certains disent qu’il a plus de mille ans.

Pendant la révolution, l’abbé Guillotin, prêtre réfractaire, se serait caché dans le creux de son tronc. Par miracle, une toile d’araignée serait apparue à l’entrée de la cavité et les soldats, cherchant Guillotin, en auraient déduit qu’il ne pouvait être là.


Je ne sais si l’histoire est vraie, mais l’arbre, vieux et malade, est cependant encore très beau.

Par ailleurs, Guillotin, quel drôle de nom pour un abbé, sous la révolution !