dimanche 29 août 2010

Une promenade toute simple

Ce que l’on ressent quelquefois lors d’une promenade, ce n’est rien d’autre que la joie de marcher. Le paysage n’a rien d’exceptionnel, la température est idéale, le chemin n’est pas trop difficile, mais suffisamment cependant pour que les muscles soient sollicités. On trouve alors facilement le bon rythme, une sensation étrange de plénitude apparait et le sentier se déroule. L’esprit se vide, il se fait réceptacle pour le monde qui nous entoure. Couleurs, lumière, sons, odeurs, tout vous est sensible, mais rien ne domine. On en oublie de penser pour seulement, simplement, être.

Puis arrive la fin de la balade, si rapidement. On avait un peu perdu le sens du temps.    

















S'il n'y avait une photo, on douterait presque d'avoir croisé un papillon : ne l'a-t-on pas rêvé ? À moins, bien sûr, que ce ne soit le papillon qui ait rêvé d'un promeneur... 

dimanche 22 août 2010

Une promenade d'été

Raconter cela ! Non, vraiment.
Il suffit de suivre le chemin et, du même pas que l’on marche, laisser son esprit libre de vagabonder. C’est tout.
Il fait chaud, un peu lourd, il n’y a pas de soleil. C’est l’été, mais déjà la saison a pris ce tournant qui nous mène vers l’automne. Le vent est léger, les feuillages s’agitent doucement et murmurent. Par moment, j’ai l’impression qu’ils chantent.
Je n’ai pas envie de m’arrêter pour prendre des photos. Que prendre d’ailleurs : tout est si ordinaire. Peut-on prendre le temps qui passe, le sentiment d’être suspendu, en cet instant, entre deux saisons ? 
Certains champs ont été moissonnés, dans d’autres le maïs pousse doucement. Il bouche un peu la vue. Au bord des chemins, les mûres attendent la main qui les cueillera pour faire la confiture. Les fruits murissent doucement dans les arbres. Ici il reste quelques cerises sauvages, là les pommes ou les noisettes attendent leur tour. 
Soudain, une bande de moineaux qui chapardaient quelques graines dans les champs s’envole dans un grand bruissement. Suis-je si effrayant ? Partout, j’entends les bruits des petits animaux qui se cachent. 
Les vaches, elles, sont paisibles. Connaissez-vous l’odeur des vaches ? Certains la trouveraient désagréable. Mais elle me ramène immanquablement à mon enfance, chez ma grand-mère...

Petit à petit, mes pas me ramènent sur le chemin du retour, je me dis « quelle belle promenade c’était ! ». Je m’arrête à peine, les yeux dans le vague : chaque moment est unique et ne reviendra plus, il laisse déjà place à une douce nostalgie de l’instant vécu. Mon regard se porte au loin vers le clocher, j’allonge le pas, je pense au thé que je vais préparer. Je savoure déjà la tasse à venir.










dimanche 15 août 2010

Villandry

Je n'aime pas beaucoup les jardins à la française, mais je ferais une exception pour Villandry.  La visite du château n'est pas inintéressante non plus. Je dois avouer que j'ai eu le souffle coupé par les jardins. Il s'agit en fait d'une succession de jardins de différents styles. Et quel potager !



















samedi 14 août 2010

Troglodytes

De nombreuse habitations troglodytes se trouvent à proximité de la Loire. Celle-ci, à Rochemenier, près de Doué-la-Fontaine, est une ancienne ferme.









vendredi 13 août 2010

Fontevraud l'abbaye

Pour tout dire, elle me semble un peu triste et hautaine, cette abbaye. Est-ce parce qu'elle fut prison ? N'est-ce pas plutôt parce qu'elle est marquée de l'orgueil de ses abbesses, qui se firent représenter sur les murs de la salle capitulaire, par ailleurs très belle et élégante. Nulle part ici je ne ressens la sérénité ou quelque sainte simplicité, seulement l'arrogance.  














jeudi 12 août 2010

Azay-le-rideau

A Azay-le-Rideau, tout est plus calme. Le château ne semble pas être sur le circuit touristique principal des châteaux de la Loire. Il y a du monde, bien sur, mais on peut déambuler tranquillement dans les salles, y rester seul un moment, regarder à loisir.

On y passe un moment agréable à faire le tour du château qui se reflète dans le miroir d'eau à ses pieds.















 

Le château de Chenonceau, à Chenonceaux

Que de monde à Chenonceau ! C'est tout juste si l'on ne se marche pas les uns sur les autres. Les salles du château sont remplies, les escaliers difficiles à emprunter. On y parle toutes les langues, on y photographie un peu ou beaucoup, on admire... Pour ma part, j'avais hâte d'en sortir.
Car c'est de l'extérieur que le château me semble le plus beau. Bien sûr, on en a tous vu au moins une image, mais la photographie ne rend pas totalement l'harmonie de l'ensemble.














mercredi 11 août 2010

Bord de Loire

J'ai passé la frontière bretonne pour aller voir le sud. Non, pas le sud de la Bretagne! Le vrai sud, de l'autre coté de la Loire !
C'est joli aussi ...






vendredi 6 août 2010

Morlaix

Ce que l'on remarque immédiatement, à Morlaix, c'est le viaduc, construit vers 1860 pour la ligne de chemin de fer Paris-Brest, et qui traverse la ville située dans une vallée encaissée. Au milieu, la rivière de Morlaix sépare le Léon du Trégor, deux anciens évêchés bretons, deux types de paysages, deux mentalités. Aujourd'hui, cette rivière est à peine visible et coule, comme ailleurs, sous les parkings.




 Dans le port de Morlaix, le Reder mor, un vieux gréement, attend.




du viaduc, on voit une grande partie de la ville.











Il reste quelques maisons anciennes, à pondalez (à lanterne),  la pièce principale est construite comme une cour intérieure. Un grand escalier dessert les autres pièces.

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la maison dite de la duchesse Anne.





la maison à pondalez de la grande rue.